Ces derniers mois, ce sont le photovoltaïque et l’éolien qui ont fait l’actualité et le débat en Région wallonne. A Rebecq, le cadre éolien a attiré toute l’attention de nombreux riverains ces dernières semaines par l’enquête publique. Son déploiement en Wallonie présente de multiples enjeux : engagements en matière d’énergie renouvelable, préservation du cadre de vie et du patrimoine paysager, risques liés pour la santé, élimination des éoliennes obsolètes, proximité des habitations.
Bien que complexe, le débat sur l’énergie renouvelable est l’enjeu de ce 21ème siècle. Il y a lieu de trouver des alternatives aux énergies non renouvelables et fossiles qui s’amenuisent telles que le pétrole ou le gaz et qui engendrent la dispersion d’agents polluants dont nos enfants et petits-enfants feront probablement l’héritage.
Toutefois, le défi du renouvelable n’est pas seulement d’être une alternative à l’existant mais il faut penser à ses conséquences. L’exemple du photovoltaïque est marquant : le poids de la facture dépasserait au minimum 2,8 milliards d’euros sur les 15 prochaines années. Une répercussion sera attendue sur les factures des ménages et sociétés wallonnes.
Les énergies renouvelables doivent être également pensées en terme de vecteur d’emplois, de sécurité, de propreté, d’indépendance énergétique et de réduction de production des gaz à effet de serre.
Puissent nos décideurs assurer une juste répartition des contraintes et des avantages générés par cette mutation de la production d’énergie, élément majeur de notre développement économique.
