Le contexte économique que connaissent nos entreprises, très nombreuses à se tourner vers l’exportation, nos familles très souvent multiculturelles, obligent chacun(e) d’entre nous et plus encore nos enfants à connaître, en plus du français, deux langues. Très logiquement le néerlandais et l’anglais sont des passeports incontournables pour trouver un emploi, facteur essentiel d’épanouissement ou pour, tout simplement, pouvoir parler avec la belle-famille ou son petit cousin qui habite dans la Région d’à côté.
L’apprentissage de « la langue de l’autre » est aussi un facteur d’intégration, de tolérance et d’enrichissement culturel, plus utile que jamais dans la vie de tous les jours !
Pour le MR, l’immersion linguistique, permettant d’apprendre des matières du programme dans une autre langue, est la meilleure clé d’apprentissage de cette langue.
En effet, l’immersion dès le premier âge (3e maternelle ou 1ère ou 3e primaire) permet à l’enfant de penser très vite et très naturellement dans « l’autre langue », de la parler instinctivement, sans passer par la case « traduction », sans nuire aux autres apprentissages.
Cette offre d’immersion est encore trop limitée ou éloignée du domicile pour répondre à la demande croissante des parents. Sa mise en place signifie, pour le pouvoir organisateur, une adaptation des programmes sans parler de la difficulté de trouver le personnel enseignant adéquat.
Sa mise en œuvre à Rebecq n’est pas pour demain mais mérite la réflexion de tous les intervenants pour en tracer la perspective !