La propreté et la sécurité, voilà bien deux thèmes qui m’interpellent et me concernent à double titre : celui de «l’acteur insouciant de mes agissements» et celui de la «victime indignée» du laisser-aller d’autrui.

En effet, lorsqu’au volant de mon véhicule, je roule trop vite ou me gare fautivement, je ne pense pas au danger que je crée pour le piéton ou le cycliste ignoré que je peux aussi être.
Pour la sécurité de ma maison, de mon quartier, je veille à être attentif aux faits troublants ou inhabituels que je constate et que je relaie aux autorités compétentes. Une présence policière plus visible, plus proche du citoyen ainsi que des caméras de surveillance me donneraient un sentiment de sécurité accru.

Aussi, lorsque j’abandonne un déchet ou une canette sur l’espace public ou dans la nature ou lorsque je laisse fleurir les mauvaises herbes de mon trottoir (que j’oublie parfois de balayer lorsqu’il est enneigé), je me surprends à être choqué comme citoyen attentif au respect de la propreté de ma rue ou des espaces verts que j’apprécie voir accueillants.

Mais c’est vrai tout compte fait, ma commune met à ma disposition des moyens importants pour préserver le pittoresque cadre de vie que je souhaite : le parc à conteneurs et les collectes sélectives d’immondices, par exemple.

Alors à l’avenir, c’est décidé : je me mets plus souvent à la place de celui ou celle que ma distraction ou mon insouciance indispose ou provoque un surcroît de travail aux ouvriers de la Régie technique communale.

Je le fais pour toi, fais-le pour moi !

Merci pour mes proches, ma campagne et mon village !